• Budget de Pornic : des études qui coûtent cher

    Budget de Pornic : des études qui coûtent cher

      

     

    Source : Courrier du Pays de Retz : 24 décembre 2012

    Budget de Pornic : Multiplexe, Pasino... des études qui coûtent cher.

    Après les orientations budgétaires du mois dernier, les élus de Pornic sont passés au vote. Adopté à la majorité moins les six abstentions de l’opposition municipale, le budget 2013 a essuyé critiques et mises au point.

    Dans une première intervention, l’opposition s’étonne de la rallonge consentie cette année pour les frais de personnel. “Le budget initial était de 8.050.000€ en 2012. Or, à l’issue de la décision modificative n° 4, nous en sommes à 8.200.000€ cette année et elles sont budgétées à 8.100.000€ en 2013″, souligne Jérôme Puybareau. Le non-renouvellement possible en 2013 des contrats aidés pourrait expliquer cette baisse de charge.

    L’élu d’opposition est revenu sur le partenariat privé/public pour le projet de Pasino. “Nous devions avoir plus de détails en décembre et nous n’avons rien. Pourtant, on vote 200.000€ d’étude”. Pour Philippe Boënnec, “le projet est sur les rails et les détails seront dévoilés au prochain conseil. Et ce n’est pas parce que l’on inscrit des crédits qu’ils seront obtenus en totalité”.

    La question du multiplexe

    La somme allouée au projet de multiplexe cinématographique au chaudron, 250.000€ a fait réagir Benoît Dumesnil, “est-ce pour une étude ? Et quel sera l’avenir des deux autres cinémas ?”. Là encore, le maire s’est voulu rassurant, confirmant un projet toujours en cours dans ce quartier proche de la 2×2 voies, en concertation avec les deux établissements actuels. “Cette somme ne sera pas forcément dépensée en totalité, mais il est plus prudent de prévoir. Maintenant, il reste des investisseurs à trouver”. Le budget primitif s’équilibre à 20,1 m d’euros en fonctionnement et à 12, 3 en investissement.

    Du côté des taxes, le taux reste inchangé conformément aux engagements pris lors du débat d’orientations budgétaires (taxe d’habitation à 20,5%, foncier bâti, 14,31%, foncier non bâti, 44,31% et CFE, 22,63%). Et sans modifier les taux, la recette fiscale augmente d’un peu d’un million d’euros dont 800.000€ de fonds de garantie que la commune devra reverser à l’État. Les 300.000€ restant sont dus à l’installation de résidents. Cette manne supplémentaire a été soulignée par Sophie de Saint-Amour qui se demande comment elle sera redistribuée. “Cela veut simplement dire que le territoire est attractif et nous sommes plus nombreux à payer les taxes pour avoir ensuite des projets plus intéressants”, a résumé Philippe Boënnec. L’opposition a choisi de s’abstenir sur cette délibération.

    Débat autour du Scot

    Après les chiffres, l’autre débat s’est porté sur le Scot, schéma de cohérence territoriale du Pays de Retz. Plus précisément sur l’habitat. “Il faut savoir que dans tous les quartiers, les immeubles vont se monter et à chaque fois, il y a toujours une bonne raison pour que cela ne se fasse pas. L’équation n’est pas simple”, rétorque le maire à Jean-Pierre Gilet qui l’interrogeait sur les projets immobiliers en cours, au Chabut et à la place de l’ancienne école André Rouzel qui accueillera des foyers-logements pour personnes âgées. L’intégration architecturale et la hauteur des bâtis posent questions aux riverains et à l’opposition qui se félicite en revanche de la construction volontariste de logements sociaux, 240 dans les 10 ans soit 17% des constructions nouvelles. “Le Scot du Pays de Retz nous impose ce que le Plu ne nous obligeait pas à faire et c’est une bonne nouvelle”, a salué Jérôme Puybareau.

    Autres dossiers

    De nouvelles délégations de service public ont été signées. Elle est reconduite avec Véolia pour la gestion de l’assainissement collectif pour une durée de neuf ans. “Sur l’intercommunalité, il y a une vraie volonté de transférer l’assainissement vers la CCP. Nous avons calé sur neuf ans pour que tous les contrats arrivent à échéance en même temps”, ajoute Jean-Michel Brard, premier adjoint chargé des infrastructures. La DSP a été reconduite avec Formule Golf pour douze ans au lieu de six comme dans le précédent contrat. Le prestataire devra investir 800.000€ dans ce laps de temps pour, entre autres choses, construire deux terrains de tennis, rénover le club house et les locaux techniques, ”sur un programme aussi conséquent, les candidats sont plus difficiles à trouver”, concluait Jean-Michel Brard.

    Patricia Bigot


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