• PORNIC


    PORNIC : Présentation - Géographie

    Pornic est une commune de l'Ouest de la France, dans le département de la Loire-Atlantique (région Pays de la Loire).

    La commune fait partie du pays traditionnel du pays de Retz et dans le pays historique du Pays nantais. Elle fit partie de la Bretagne de l'an 851 au 21 décembre 1789.

    Pornic a fusionné en 1973 avec les anciennes communes de Sainte-Marie-sur-Mer (dont les habitants s'appellent les Sanmaritains) et du Clion-sur-Mer (dont les habitants s’appellent les Clionnais). Les habitants de la commune, qui s'appellent les Pornicais, étaient au nombre de 14 101 selon le dernier recensement de l'Insee de 2010.

    Située au bord de l'océan Atlantique, la ville est connue pour son château et son vieux port. Ses principales ressources sont au début du XXIe siècle le tourisme et les produits de la mer. Pornic est également appréciée pour sa faïencerie, son casino, son centre de thalassothérapie, son golf 18 trous et sa fraiseraie.

    Géographie

    Situation

    Pornic est située sur la Côte de Jade, au bord de la baie de Bourgneuf, à 45 km au sud-ouest de Nantes et à 20 km au sud de Saint-Nazaire.

    Les communes limitrophes sont Arthon-en-Retz, La Bernerie-en-Retz, Les Moutiers-en-Retz, Bourgneuf-en-Retz, Saint-Hilaire-de-Chaléons, Chéméré, Chauvé, Saint-Père-en-Retz, Saint-Michel-Chef-Chef, La Plaine-sur-Mer et Préfailles.

    PORNIC : Présentation - Géographie

    Géologie et relief

    Territoire

    À l'origine, la commune de Pornic ne comptait que l'actuel centre-ville ; Sainte-Marie-sur-Mer constituait l'actuelle partie ouest et Le Clion-sur-Mer représentait l'essentiel des terres bocagères du nord-est, donc une grande partie de l'actuelle commune qui est une des quatre plus grandes de Loire-Atlantique.

    Géologie

    Pornic se situe au sud du Massif armoricain, à l'ouest du Sillon de Bretagne, dans le domaine armoricain hercynien qui est en grande partie constitué de granites d'origine hercynienne (zone broyée sud-armoricaine). La formation de son sol date d'au moins 500 millions d'années.

    Littoral, relief et hydrographie

    Sa côte, au nord de la baie de Bourgneuf, est découpée, rocailleuse et parsemée de criques. La ville de Pornic s'est développée autour du port, bâti au pied du château, à l'embouchure d'une rivière vaguement aménagée : le canal de Haute Perche (creusé à l'origine pour relier Pornic au réseau du pays de Retz par l'Acheneau et le Tenu, les travaux n'ayant jamais été achevés). Le paysage de la commune est bocagé et peu vallonné dans les terres.

    Climat

    Pornic se situe dans une zone de climat tempéré.

    Hypothèse de climat océanique (Cfb)

    Selon le site meteo Bretagne présentant des relevés entre 1981 et 2009, Pornic est soumise à un climat océanique, code Cfb de la classification de Köppen (le double de la valeur absolue de la température du mois le plus sec est supérieur à la valeur absolue des précipitations du mois le plus sec, avec des précipitations inférieures 40 mm, un rapport de quantité de précipitation entre le mois le plus sec et le mois le plus humide inférieur à 3, et la température moyenne du mois le plus chaud ne dépasse pas 22 °C), comme la plus grande partie du territoire français.

    Relevé météorologique de Pornic (entre 1981 et 2009)
    Moisjan.fév.mar.avr.maijui.jui.aoû.sep.oct.nov.déc.année
    Température minimale moyenne (°C) 4,2 4,1 6 7,4 10,8 13,4 15,3 15,2 13,2 10,9 7,1 4,8 9,5
    Température moyenne (°C) 6,7 7,1 9,6 11,5 15 17,9 19,9 19,9 17,7 14,3 10 7,2 13,2
    Température maximale moyenne (°C) 9,1 10,1 13 15,5 19,1 22,4 24,4 24,5 22,1 17,6 12,9 9,6 16,8
    Précipitations (mm) 74,2 63,1 55,5 52,4 60,2 35,8 39,2 32,5 62,9 91 89,8 78,5 735,1
    Nombre de jours avec pluie 12,3 10,2 9,8 9,9 10,1 6,8 6,8 6,1 8 12,2 12,7 12,7 117,6
    dont nombre de jours avec pluie ≥ 5 mm 5,6 5 3,7 3,9 4,3 2,3 2,4 2,3 4,1 6,4 6,6 5,9 52,5
     
     
     
     
     
     
     
    Source : météo Bretagne
    Diagramme climatique
    J F M A M J J A S O N D
     
     
     
    9.1
    4.2
    74.2
     
     
     
    10.1
    4.1
    63.1
     
     
     
    13
    6
    55.5
     
     
     
    15.5
    7.4
    52.4
     
     
     
    19.1
    10.8
    60.2
     
     
     
    22.4
    13.4
    35.8
     
     
     
    24.4
    15.3
    39.2
     
     
     
    24.5
    15.2
    32.5
     
     
     
    22.1
    13.2
    62.9
     
     
     
    17.6
    10.9
    91
     
     
     
    12.9
    7.1
    89.8
     
     
     
    9.6
    4.8
    78.5
    Temp. moyennes maxi et mini (°C) • Précipitations (mm)

    Hypothèse de climat supra-méditerranéen (Csb)

    En effet, Pornic n'aurait pas un climat océanique car la ville et ses environs connaitrait une période sèche en été. Selon les règles de la classification de Köppen, un climat supra-méditerranéen doit répondre aux critères suivants : le double de la valeur absolue de la température du mois le plus sec est supérieur à la valeur absolue des précipitations du mois le plus sec (avec précipitations < 40 mm, et un rapport de quantité de précipitation entre le mois le plus sec et le mois le plus humide supérieur à 3), enfin le mois le plus chaud ne doit pas dépasser 22 °C en moyenne. Le climat de Pornic répond à l'ensemble de ces conditions selon certains relevés. La ville a comme record de chaleur 38,1 °C le 4 août 2003 et comme record de froid -11,2 °C le 10 février 1986. La température moyenne annuelle (1971/2000) est de 12,8 °C[4].

    Relevé météorologique de Pornic (entre 1971 et 2000)
    Moisjan.fév.mar.avr.maijui.jui.aoû.sep.oct.nov.déc.année
    Température minimale moyenne (°C) 3,8 3,9 5,5 6,8 10,2 12,8 14,8 14,8 12,8 10,1 6,6 4,8 9
    Température moyenne (°C) 6,3 7 9,2 10,9 14,4 17,2 19,5 19,7 17,3 13,7 9,6 7,2 12,8
    Température maximale moyenne (°C) 8,7 10 12,7 15 18,6 21,7 24,2 24,5 21,8 17,2 12,5 9,6 16,5
    Précipitations (mm) 72 66,4 51 48,2 55,1 35,7 33,6 27,3 63,5 78,6 84,6 77,9 691,1
    Nombre de jours avec pluie 12,38 11,06 9,53 8,9 9,53 6,77 5,6 5,3 8,33 11,1 11,72 12,72 112,59
    dont nombre de jours avec pluie ≥ 5 mm 5,41 5,03 3,63 3,6 3,9 2,33 1,97 1,83 4,17 5,17 6,07 5,97 48,87
    Nombre de jours avec gel 6,31 5,51 2,07 0,47 0 0 0 0 0 0,1 2,52 5,14 21,69
    Record de froid (°C) (année du record) -10,5 (1997) -11,2 (1986) -6,8 (2005) -3 (1986) 2,5 (1981) 5 (1969) 7 (1968) 7,5 (1986) 3 (1972) -0,6 (1997) -5 (1985) -8 (1962) -11,2
    Record de chaleur (°C) (année du record) 16,1 (2003) 18,8 (1998) 25,3 (1965) 28,4 (1994) 32,5 (1992) 37,3 (1976) 37,5 (1990) 38,1 (2003) 33,8 (2004) 29,9 (1997) 20,8 (1992) 16 (2000) 38,1
    Record de pluie en 24 h (mm) (année du record) 38 (1881) 39 (1996) 40 (1984) 31,4 (1903) 43 (1950) 59 (1889) 33,5 (1943) 46 (1895) 42 (1942) 86,2 (1962) 42,4 (1994) 46 (1895) 86,2
     
     
     
     
    Source : Meteo climat

    Voies de communication et transports

    Réseau ferroviaire

    La gare de Pornic est le terminus de la ligne Sainte-Pazanne - Pornic.

    Transports en commun

    La ville est desservie par le réseau Lila.

    Réseau routier

    La commune est traversée par la RD 213, appelée route bleue, reliant La Baule-Escoublac à La Bernerie-en-Retz qui permet l'accès à Pornic via trois échangeurs. L'autre axe principal est la RD 751 qui relie la ville à Nantes. La RD 13, ancien axe principal, traverse la commune d'est en ouest et la relie à La Bernerie-en-Retz et à La Plaine-sur-Mer.

    Urbanisme

    Morphologie urbaine

    Pornic s'est développée autour de son port. À l'origine il ne s'agit que d'une place forte couvrant 7 hectares, avant l'annexion du domaine de Monplaisir qui double sa surface, puis le transfert de 15 hectares de la commune de Sainte-Marie-sur-Mer en 1791, de l'annexion de 123 hectares en 1836, à partir de terrains de Sainte-Marie et du Clion-sur-Mer, pour un total de 153 hectares centrés autour du port, avant la fusion avec les deux communes voisines en 1973, après laquelle la commune totalise plus de 10 000 hectares.

    Avant le XVIIe siècle le bord de mer abrite l'ancien habitat des pêcheurs de morue, appelé le « quartier arabe ». La version la plus courante fait provenir ce nom de l'évocation de parties de villes arabes qui présenteraient les mêmes maisons hétéroclites réunies anarchiquement. Une autre version s'appuie sur la présence de palmiers plantés dans les jardins. À partir du port, des rues étroites remontent vers le bourg. Sur ce coteau sont construites les maisons de marins, charpentiers de navires, cordiers, fabricants de gréements et de voilures. Au fil du temps le port s'envase. La rivière du Cracaud se comble d'alluvions, et, au XXIe siècle, cet ancien port se présente sous la forme d'un jardin. Depuis le bas de la pente, les jardins encadrés de murets de pierre s'échelonnent jusqu'à la rue de la Dette. Cette zone conserve de nombreuses traces de l'habitat ancien.

    La mode de l'hydrothérapie qui se développe à partir des années 1830 permet à Pornic de combiner l'attrait d'une station balnéaire et celui d'une station thermale. La vertu des eaux des sources ferrugineuses découvertes vingt ans plus tôt attirent les Nantais aisés. La ville se développe autour du port et sur le littoral : hôtels, casinos, maisons de bains, villas. Ces dernières sont dotées de jardins arborés, ce qui modifie l'aspect des landes rocheuses couvertes d'ajoncs. En 1836, le lieu-dit Gourmalon, sur la rive gauche du port, est rattaché à Pornic. Là, un quartier de villas bourgeoises à l'architecture recherchée voit le jour.

    La rive sud du port est occupée à partir de 1881 par une imposante minoterie, juste à côté de la gare construite en 1875. La voie ferrée arrive dans le prolongement du port, dans un axe est-ouest.

    Au début du XXIe siècle, la Ria, ancien arrière-port envasé, à l'est du port, fait l'objet d'un plan d'aménagement donnant une large part aux aménagements de loisir et à un quartier d'habitation.

    Logements

    En 2008, l'Insee dénombre près de 11 236 logements sur l'ensemble du territoire communal, soit 1 370 de plus qu'en 1999 ; 6 117 sont des résidences principales (54,4 %) et 4 644 sont des résidences secondaires ou des logements occasionnels (41,3 %). Le nombre de logements vacants (4,2 %) a augmenté de presque 50 % depuis 1968, pour atteindre 475 en 2008.

    La construction de logements depuis 1949 a connu une accélération après 1989, avec un nombre moyen annuel de nouveaux logements s'établissant à 46 entre 1949 et 1974, 42 entre 1975 et 1989 et 73 entre 1990 et 2004. L'Insee recense 1 262 habitations construites avant 1949 (soit 21,5 %), 1 205 entre 1949 et 1974 (20,5 %), 1 514 l'ont été entre 1975 et 1989 (25,7 %), et 1 899 entre 1990 et 2005 (32,3 %).

    Le nombre de logements sociaux a pour sa part augmenté entre 1999 et 2008, passant de 119 à 175, mais ce type de logement ne représente que 2,9 % des résidences principales

    Toponymie

    Le nom de Pornic est attesté au XIe siècle sous la forme latinisée Castrum Porsniti, puis apparaît sous les graphies Pornit en 1130, Porsnith en 1187, de Pornidio vers 1330. La forme Pornic se rencontre dès le XIVe siècle[11]. Au XIIe siècle, l'abbaye Sainte-Marie de Pornic est dénommée en latin médiéval Abbatia Sanctæ Mariæ de Pornido ou Abbatia Sanctæ Mariæ de Portu nitido; le Dictionnaire historique de Bretagne cite encore, sans dates, les formes Sancta Maria de Pornido, de Pornitio, de Pornidio et de Porto Nitido; on rencontre enfin la forme monasteri[um] Beate Marie de Pernidio [sic] en 1435. Certaines de ces attestations comportent la forme latinisée (remise ici au nominatif) Portus nitidus, qui représente une étymologie populaire reposant sur Pornit, fantaisie d'un scribe médiéval : « beau port », « port florissant » ou encore « port coquet, accueillant ».

    En breton, langue parlée par des marins d'origine bretonne dans la commune jusqu'au XIXe siècle, la ville se nomme Pornizh, le -zh représentant une forme évoluée du [-t] final. En français, le -c final, d'abord uniquement graphique et sans doute issu au Moyen Âge d'une confusion t / c (phénomène fréquent), a fini par se prononcer [-k].

    En gallo, la ville a également pour nom Pornic.

    Pornic fusionne avec Le Clion-sur-Mer et Sainte-Marie-sur-Mer le 1er juin 1973.

    Durant la Première République, Sainte-Marie-sur-Mer porta le nom de Roche-Peltier.

    La Seconde Guerre mondiale se prolongea à Sainte-Marie-sur-Mer et ses voisines de l'estuaire durant 9 mois de plus (d'août 1944 au 11 mai 1945) que dans le reste de la France : c'est l'épisode connu sous le nom de Poche de Saint-Nazaire.

    La commune de Sainte-Marie-sur-Mer fut rattachée à celle de Pornic le 1er juin 1973 avec le statut de commune associée, en vertu de la loi Marcellin du 16 juillet 1971. Elle disposait alors d'un maire délégué, Jean-François Cossé, qui était opposé à la fusion des deux communes.

    Le 16 mai 2006, les Sanmaritains ont voté pour la fusion complète des communes de Sainte-Marie-sur-Mer et Pornic à 50,83 % (avec une différence de 47 voix sur plus de 2 800 votants).

    Au 1er juillet 2007, après acceptation du préfet de la Loire-Atlantique de la fusion simple des communes de Pornic et de Sainte-Marie-sur-Mer, cette dernière perd son statut de commune associée et devient une subdivision de Pornic.

    Anciennes Armes :
    Pornic,Le Clion-sur-Mer,Sainte-Marie-Sur-Mer

    Armes de Pornic

    Blason Blasonnement :
    D'azur à l'ancre de marine posée en bande, et à un fût de canon posé en barre brochant, le tout d'or surmonté d'une étoile du même, et accompagné aux quatre cantons d'une moucheture d'hermine d'argent,
    Commentaires : L'ancre, le canon et l'étoile évoquent le lougre La Belle Étoile arraisonné par le Commodore Warren en 1800. Les mouchetures d'hermine évoquent l'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance de la ville à la Bretagne. Blason conçu par M. Durivault en 1946.

    Armes du Clion-sur-Mer

    Blason Blasonnement :
    De sinople à la barre d'argent chargée de trois mouchetures d'hermine de sable et accompagnée de deux tours-carillons aussi d'argent, l'une en chef, l'autre en pointe.
    Commentaires : La barre d'argent symbolise le canal de Haute-Perche. La tour-carillon du Clion date du XVe siècle : on y allumait des feux, les nuits sans lune, pour guider les navires vers le canal. Les mouchetures d'hermine évoquent l'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance de la ville à la Bretagne. Blason conçu par M. Fleury et M. Durivault (délibération municipale du 12 mai 1946), enregistré le 13 mai 1970.

    Armes de Sainte-Marie-sur-Mer

    Blason Blasonnement :
    Parti : au premier, de gueules à un hérisson d'or, au chef d'argent chargé de deux mouchetures d'hermine de sable ; au second, d'azur à la « Vierge à l'Enfant » d'or à l'oculus d'argent, soutenue d'une mer d'argent mouvant de la pointe, au chef d'or à la croix de sable, à la bordure de gueules.
    Commentaires : La « Vierge à l'Enfant » est une vierge-tabernacle, œuvre d'art liée à la paroisse de Sainte-Marie. Le hérisson (ou porc-épic selon d'autres sources) rappelle les moines de Saint Philibert arrivés au VIIIe siècle et sachant défendre leur territoire (prieuré de Sainte-Marie – Brevet d'Hozier, 1704). Il pourrait aussi évoquer l'animal emblème de Louis XII, époux de la reine et duchesse Anne de Bretagne. Au second parti, le chef est aux couleurs or et sable du pays de Retz : d'or à la croix de sable, rappelant l'appartenance de Sainte-Marie-sur-Mer au pays de Retz. Les mouchetures d'hermine évoquent l'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance de la ville à la Bretagne. Blason conçu par M. Godelaine le 23 mars 1946.

    Armes modernes de Pornic

    Blason Blasonnement :
    Tiercé en pairle renversé : au premier, de sinople à la cotice en barre abaissée accompagnée en chef à dextre de la tour carillon de l'église du Clion, le tout d'argent ; au second : coupé ondé, au I d'azur à la Vierge à l'Enfant d'or tenant un oculus d'argent de Sainte-Marie et mouvant de la partition, au II de gueules à un porc-épic d'argent, à la trangle ondée d'argent brochant sur la partition ; au troisième, d'azur à une ancre de marine posée en bande et à un fût de canon posé en barre brochant, le tout d'or surmonté d'une étoile du même et accosté de deux mouchetures d'hermine d'argent ; à deux fois parées d'or posées en chevron brochant sur les lignes de partition et brochant sur le tout, au demi-pal d'argent terminé en pointe d'écusson, mouvant du chef et chargé en pointe d'un écusson d'or* à la croix de sable surmonté de deux mouchetures d'hermine de sable l'une sur l'autre. * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (or sur argent).
    Commentaires : Depuis la fusion des communes de Pornic, du Clion-sur-Mer et de Sainte-Marie-sur-Mer, la mairie a opté pour un nouveau blason qui reprend les armes respectives des trois communes (voir ci-après). L'ancre, le canon et l'étoile évoquent le lougre La Belle Étoile arraisonné par le Commodore Warren en 1800. La barre d'argent symbolise le canal de Haute-Perche. La tour-carillon du Clion date du XVe siècle : on y allumait des feux, les nuits sans lune, pour guider les navires vers le canal. La « Vierge à l'Enfant » est une vierge-tabernacle, œuvre d'art liée à la paroisse de Sainte-Marie. Le porc-épic (ou hérisson selon d'autres sources) rappelle les moines de Saint Philibert arrivés au VIIIe siècle et sachant défendre leur territoire (prieuré de Sainte-Marie – Brevet d'Hozier, 1704). Il pourrait aussi évoquer l'animal emblème de Louis XII, époux de la reine et duchesse Anne de Bretagne. Les fois (poignées de mains, avec manches) soulignent symboliquement l'unité, l'amitié et la fidélité entre les trois territoires ainsi que leur avenir commun. Les mouchetures d'hermine évoquent l'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance de la ville à la Bretagne. Au centre, l'écusson d'or à la croix de sable est celui du pays de Retz, rappelant l'appartenance de Pornic, du Clion-sur-Mer et de Sainte-Marie-sur-Mer au pays de Retz. Blason conçu par Romuald Renaud en 2010.

    Devises

    Devise de Pornic

    La devise de Pornic, Maris Stella Sit Nobis Propitia, signifie littéralement « que l'étoile de la mer nous soit favorable ». La locution Maris Stella correspond ici à l'une des nombreuses appellations de la Vierge Marie, que l'on retrouve dans l'Ave Maris Stella, une prière catholique qui lui est dédiée.

    Devise du Clion-sur-Mer

    La devise du Clion-sur-Mer est Semper Virens (Toujours verdoyant).

    Devise de Sainte-Marie-sur-Mer

    La devise de Sainte-Marie-sur-Mer est Ad Jesum Per Mariam (Vers Jésus par Marie).

     

    Source: Wikipédia

     

     


    Tags Tags :